2022 : ANNÉE LECLERC

 

Ayant rejoint la France Libre naissante, Leclerc est envoyé en août 1940 en Afrique Equatoriale française (A.E.F.) par le général de Gaulle pour y rallier le Cameroun et le Gabon.

Nommé commandant militaire du Tchad, il attaque le fort italien de Koufra qui tombe le 1er mars 1941.

Début 1942, il effectue un raid dans le Fezzan. Nommé Commandant militaire de l’AEF, il conduit début 1943, la seconde cam-pagne du Fezzan puis celle de Tripolitaine.

La « Colonne Leclerc » devient « Force L » et mène, avec les troupes anglaises, des combats victorieux jusqu’à Tunis.

 

 

 

LECLERC, LE LIBÉRATEUR

 

 

 

Créée le 24 août 1943, la 2e DB du général Leclerc, s’entraîne au Maroc à TEMARA sur le matériel américain qu’elle reçoit.

En avril 1944, elle gagne l’Angleterre où elle achève son entraînement.

Ayant débarqué à St-Martin de Varreville début août, elle est engagée, au sein de l’armée Patton, dès le 9 août, depuis Le Mans en direction d’Alençon, libérée le 12 août.

Le 23, elle marche sur Paris, libérée le 25 août.

Puis, la division participe aux campagnes des Vosges et d’Alsace et libère Strasbourg le 23 novembre.

Après un séjour dans l’Indre et sa participation aux opérations de Royan, la 2e DB entre en Allemagne en avril 1945 et une partie parvient à Berchtesgaden le 4 mai.

 

 

LECLERC, LE PACIFICATEUR

 

 

 

Après des adieux à la 2e DB le 22 juin 1945 à Fontainebleau Leclerc prend le commandement des troupes françaises en Extrême-Orient.

Le 2 septembre 1945, il signe pour la France l’acte de capitulation du Japon et se pose à Saigon le 5 octobre.

Il entame le rétablissement de l’autorité française dans toute l’Indochine.

En mars 1946, il entre à Hanoï et rencontre Ho Chi Minh.

Face aux divergences avec la politique conduite localement, Leclerc rentre en France à sa demande début août.

 

 

LECLERC, L’INSPECTEUR

 

 

 

Promu général d’Armée, il est nommé inspecteur des forces en Afrique du Nord.

Le 28 novembre 1947, son avion s’écrase en Algérie.

Leclerc reçoit un hommage national et est inhumé aux Invalides.

Le 23 août 1952, il est élevé à la dignité de Maréchal de France.